Zoom sur les aliments du futur : que va-t-on consommer en 2050 ?

L’alimentation occupe une place importante dans le quotidien des êtres vivants et constitue un besoin fondamental. Les différents services de restauration disponibles permettent de s’offrir une alimentation variée et équilibrée. Toutefois, aussi incertain que soit le futur, il apparaît évident que l’humanité continuera à se nourrir. Il s’agit d’une source d’angoisse liée à la surconsommation sociétale actuelle. Les lignes qui suivent, présentent des théories sur l’alimentation humaine dans une trentaine d’années, soit en 2050.

La spiruline bio : ses bienfaits pour l’organisme

La spiruline bio est un organisme procaryote assimilé à l’Arthrospira. Il s’agit d’un superaliment riche en protéines végétales, en phytonutriments et en fer. Ce produit comporte aussi une diversité de vitamines, d’où son intérêt dans le régime alimentaire du futur.

La spiruline bio est riche en phycocyanine, un principe actif agissant sur l’inflammation, le stress oxydant et l’immunité. Il favorise la baisse du cholestérol, des lipides et des réactions allergiques. Par ailleurs, la concentration en actifs de ce produit varie d’une espèce à l’autre. Elle peut ainsi être renforcée par une culture biologique et écoresponsable dans un environnement adapté.

Spiruline bio

La spiruline bio se distingue par ses multiples bienfaits sur le bien-être et la santé. Elle contribue notamment à protéger les cellules de l’organisme contre le stress oxydant et favorise le maintien du tonus et de la vitalité. Elle améliore par ailleurs la résistance de l’organisme et aide son consommateur à maintenir sa masse musculaire. Nul doute qu’il s’agit d’un produit alimentaire qui sera très consommé en 2050.

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De la protéine de levure

La protéine de levure est un ingrédient d’origine naturelle obtenu à partir d’un simple procédé de fermentation. Son goût est neutre, il est riche en nutriments et contient tous les acides aminés essentiels. Destiné à servir de substitut à la viande et aux produits laitiers, il est donc un choix idéal dans une société en proie à la pénurie de produits d’origine animale.

Quelques insectes

Les insectes contiennent un taux de protéines supérieur aux viandes, aux végétaux, aux œufs et aux volailles. Étant également une ressource inépuisable, c’est tout naturellement que ces petites bestioles s’imposent comme la solution miracle aux problèmes agroalimentaires du futur.

Ceux qui sont comestibles peuvent servir d’aliments d’appoint. En effet, les insectes sont riches en énergie, en graisses, en protéines et en fibre. Certains d’entre eux fournissent également des micronutriments tels que le calcium et le fer. À titre illustratif, le ver de farine possède une teneur en acides aminés et en graisses inférieures à la viande de bœuf, mais contient des valeurs comparables aux minéraux. Il possède également une teneur en vitamines généralement élevée.

Le choix des insectes comestibles permet de maintenir la biodiversité en réduisant la production animale intensive et la déforestation. Il réduira également de plus de 100 fois la production de CO2, ce qui épargnera considérablement la couche d’ozone. Leur élevage nécessite également de moins grands espaces ce qui, au vu de leur valeur nutritive, accroît leur rendement.

Les algues comestibles

Il existe quatre catégories d’algues comestibles, ce qui fait de cet aliment une ressource fiable pour le futur. En premier lieu, il y a les algues brunes notamment les haricots de mer, le wakamé, le kombu et le fucus. La variété rouge est composée, entre autres, des dulses et des noris. Celle qui est verte renferme la laitue de mer et l’aonori. Enfin, la seule microalgue comestible est la spiruline.

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Ces algues présentent de nombreux bienfaits. Ainsi, le nori contient 30 % de protéines en plus que la viande et près de dix fois plus de calcium que le lait. Le kombu quant à lui est excellent dans la lutte contre le cholestérol et permet de réguler la pression sanguine. Le wakamé est aussi riche en protéines que les œufs et est également très riche en vitamines A, B et C.

Le poisson de synthèse

L’hypermodernisation des techniques de pêche fait qu’à l’heure actuelle, 90 % des stocks de gros poissons ont déjà été pêchés. La demande mondiale en ressources halieutiques ne cesse de croître à tel point que les océans seront vidés à l’horizon 2050 si rien n’est fait.

Il est toutefois trop tôt pour céder à la panique, car certaines startups semblent avoir trouvé une alternative. Il s’agit de la fabrication de faux poissons en laboratoire à l’instar du thon rouge et du saumon. Cette technique repose sur trois principaux volets :

  • l’impression 3D ;
  • la biologie de synthèse ;
  • et les modifications génétiques.

Le principal obstacle à cette avancée reste le prix, car une simple tranche de sashimi de thon cultivé de cette façon a une valeur estimée à sept dollars. Il sera donc nécessaire de remédier à cet aspect afin de ne pas en faire une nourriture de luxe.

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